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lundi, décembre 12, 2011

Les bornes interactives se développent dans les magasins

Même si cela est récent et reste encore limité, on voit de plus en plus de bornes interactives apparaître dans les magasins.

En effet, malgré le formidable essor des ventes en ligne, le magasin physique reste encore de manière écrasante le 1er canal d’achat des consommateurs.
En parallèle, les consommateurs sont devenus de plus en plus exigeants sur l’information et l’offre produit disponibles pour faire leur choix.

Contrairement au web, l’offre et l’information sont souvent plus limitée en magasin (manque de place, de disponibilité ou de connaissances des vendeurs, …) rendant parfois l’expérience d’achat déceptive ou inachevée.

Face à ce constat, les enseignes ont compris l’intérêt de transposer ces forces du canal web dans leurs magasins dans le cadre d’une véritable stratégie multi-canal (web + magasin physique).

Les bornes interactives qui se développent de plus en plus s’inscrivent dans cette stratégie.
L’intérêt de ces bornes sont multiples et se positionnent avec l’objectif d’aider le client dans sa recherche du produit et dans la finalisation de son acte d’achat :
> Un accès au catalogue du magasin pour trouver l’emplacement et la disponibilité d’un produit rapidement.
> Obtenir un complément d’information sur un produit (via un scan du produit) : vidéo, avis consommateurs, explications détaillées, fonctionnement, ...
> Rendre le client plus autonome dans son shopping en magasin s’il le souhaite.
> Faire du push produit sur la borne, à la manière du cross-selling, aujourd’hui outil indispensable du e-commerce.

Un des autres gros points d’intérêt de ces bornes résident dans la possibilité de donner accès au client de manière virtuelle à une offre bien plus large que celle disponible en magasin.
Le client pourra par exemple choisir sur la borne un produit non disponible dans la boutique et finaliser directement son achat virtuellement en se faisant livrer chez lui.
Ainsi le magasin réussit à transformer des ventes qu’il aurait perdues par le passé.

On constate donc avec ces outils les enseignes de retail classique évolue vers une véritable stratégie cross-canal en ne mettant plus en opposition e-commerce/web et réseaux physiques mais bien en s’appuyant sur les avantages de chacun pour améliorer l’expérience client.


Quelques exemples de bornes interactives :

> King Jouet, le spécialiste du jouet a installé des bornes dans ses magasins à l’approche de Noël.




> But teste les bornes interactives dans ses magasins.

> Carrefour Planet et son sommelier virtuel : pour faciliter le choix du vin par le client.



mardi, novembre 01, 2011

La carte de France des drive alimentaire

Via LSA

Une carto intéressante des drives de France vue sur LSA.


On constate que le territoire commence à être bien maillé par les différentes enseignes.
Selon l'article, on compte désormais quasiment 700 drives sur l'ensemble du pays.

3 modes de fonctionnement cohabitent désormais :

> Le drive solo (ex : chronodrive) avec un entrepôt propre non adossé à une grande surface.
Comme le souligne l'article, cela permet une souplesse bien plus grand dans le choix des emplacement pour pouvoir se positionner près des axes de passage.
Chronodrive a ainsi développer 36 drives sur ce modèle. Du chemin a été parcouru depuis l'ouverture de son 3ème point de vente en région nantaise, il y a un peu plus de 4 ans!

> Le picking magasin : avec une récupération des produits directement dans le stock du magasin (ex : Système U, Cora, Intermarché)

> Le drive collé à un magasin mais avec un entrepôt dédié (ex : Auchan Drive, Leclerc)

Aujourd'hui, toutes les grandes enseignes de distribution alimentaire mises sur ce service comment relai de croissance :
- Carrefour : courses.carrefour.fr
- Leclerc : www.leclercdrive.fr
- Intermarché : www.expressmarche.com
- Système U : www.coursesu.com
- Auchan : www.auchandrive.fr
- Cora : www.coradrive.fr
- Casino : www.mescoursescasino.fr et www.casinoexpress.fr

mercredi, octobre 26, 2011

L'e-commerce de produits surgelés

La vente en ligne de produits alimentaires est (avec les articles de sport) un des sujets e-commerce que je trouve les plus passionnants de part l’enjeu des problématiques de livraison et service.

C’est donc avec intérêt que je viens de découvrir que toupargel.fr à lancer un « corner » dédié à la célèbre Marque de glaces Ben & Jerry’s il y a quelques semaines. (Source : supermarche.tv).


Comme l’explique l’article, l’objectif pour Toupargel est de s’appuyer sur la notoriété de la Marque américaine en France pour attirer une clientèle de jeunes et « d’adeptes du e-commerce ».
Une action qui s’inscrit dans la volonté de l’enseigne de renforcer sa stratégie digitale notamment par le biais de son site e-commerce (lancé en mars 2010) mais aussi par sa nouvelle page Facebook et son blog « Cuisinez surgelé ».
Face à un chiffre d’affaire en baisse en 2010 (-2,1% à 351 millions d’euros), le e-commerce apparaît clairement comme un relai de croissance fort pour l’enseigne multicanales.

Les premiers résultats du site e-commerce en 2010 semblent aller dans ce sens :
> 2,4 millions d’euros de CA
> 40 000 commandes
> Panier moyen de 122€ (contre 54€ pour les camions)

En parallèle, son site de produits frais et épicerie a réalisé un CA de 700 000€ en 2010.
Comme l’écrit ecommercemag, pour l’enseigne, le e-commerce permet de toucher une clientèle plus jeune, plus dépensière et plus urbaine face à une historique sans doute plus âgée et rurale.
D’ailleurs, les ambitions de l’enseigne sont importantes : elle table sur un objectif de 50 millions d’€ en 2013 sur Internet !


Si l’objectif est ambitieux, je pense que l’enseigne est plus généralement les livreurs à domicile historiques de surgelés (Thiriet, Maximo) ont de vrais atouts pour se développer sur le e-commerce malgré un concurrent de taille avec Picard. Elles bénéficient d’une culture forte de la vente à distance (process, marketing, logistique, …) et surtout d'une très grande maîtrise de la livraison à domicile au client final.

En effet, face à des acteurs plus « récents » que sont les cybermarchés ou les drives, la livraison à domicile est le métier historique de ces acteurs (depuis 1969 pour Toupargel par exemple !)… Autant dire que les process, l’optimisation des flux, la maîtrise de la chaîne du froid, éléments fondamentaux dans le e-commerce alimentaire, sont aujourd’hui parfaitement maîtrisés !

De plus, leur maillage du territoire (34 000 communes livrées par Toupargel) reste un très fort élément différenciant face aux cybermarchés qui se limitent encore souvent aux grandes agglomérations.
L’explosion actuelle des ouvertures de drives démontrent toutefois la volonté des grandes enseignes alimentaires de créer un lien de proximité avec les clients « web ».


Et les autres ?

Thiriet, acteur historique aussi de ce secteur suit le même chemin avec son site thiriet.com assez ergonomique mais moins « commercial » que celui de Toupargel, on est pourtant là pour faire « dépenser » le client !



Il propose également toute son offre en ligne mais reste pour le moment focaliser sur ses produits surgelés contrairement à Toupargel et son site placedumarche.fr.

Par contre, Thiriet va plus loin en terme de livraison en proposant en parallèle la livraison à domicile, la possibilité au client de venir retirer sa commande en magasin (drive) lui offrant ainsi une souplesse plus grande. Pour cela l’enseigne peut s’appuyer sur plus de 160 magasins en France.



Maximo : l’enseigne n’a pas pris pour le moment le pas du e-commerce avec un site vieillot, peu ergonomique… et des fiches produit… sans prix. Dans ce cas, difficile pour le client de préparer sa commande sur le web, alors que tout est disponible à quelques clics chez les concurrents. L’enseigne se fait clairement distancer pour le moment par ses concurrents sur la vente en ligne.


Enfin, Picard, le leader du secteur des surgelés (qui historiquement a commencé par la livraison à domicile en 1974) dispose lui aussi d’un site e-commerce depuis 2000.
Même si la boutique en ligne n’est pas vraiment valorisée sur le site picard.fr, le e-commerce représente toutefois 2% de ses ventes en 2010 soit déjà 25 millions d’euros !



Autant dire que si Picard souhaite vraiment accélérer sur la vente en ligne, elle dispose de gros atouts : une énorme notoriété et un réseau de plus de 800 magasins qui pourraient accompagner une stratégie de drives (même si la majorité de ses magasins sont situés à Paris).

Toutefois, si l’enseigne souhaiter développer les ventes en ligne, cela ne se fera pas au détriment de son réseau de magasins.


Conclusion

La vente en ligne de produits surgelés suit donc naturellement l’évolution du e-commerce. L’enjeu pour ces acteurs et notamment pour les livreurs à domicile historiques est d’intégrer le web dans leur stratégie multicanale en travaillant les éléments de différenciation (en complément bien sûr d’une offre produit compétitive) :

- Une offre de livraison impeccable (maîtrise de la chaîne du froid, contrôle qualité…)

- Une offre de livraison adaptée aux attentes des clients (plages horaires larges, variété de livraison : domicile, drive, extension des zones de livraison…)

- Une offre de livraison la moins chère possible (gratuite chez toupargel) qui reste un des points de blocage des cybermarchés.

- Un service client rôdé aux problématiques de la vente à distance et de la livraison à domicile.

- Un marketing et une conquête client adaptés (programme de fidélisation, attirer le client par du contenu (recettes, conseils cuisine, …).


Des enjeux intéressants pour suivre l’exemple des VADistes textile historiques (La Redoute, 3 Suisses) qui réalisent aujourd'hui plus de 50% de leurs ventes via le web face aux canaux historiques (commande papier ou par téléphone).


UPDATE : 14/01/2012
Le Groupe Toupargel annonce un CA en baisse de 3,5% pour 2011 à 339,2 millions d’euros (-3,8% pour les surgelés et +1,7% pour l’activité « frais et épicerie ».
Par contre, la boutique en ligne toupargel.fr « enregistre des progressions soutenues mois après mois » et représente désormais 1,5% du CA soit environ 4,7 millions d’euros.
Source : LSA

mardi, janvier 06, 2009

Préparer ses achats en magasin sur Internet

Préparer ses achats en magasin en utilisant Internet est devenu une pratique plus que naturelle pour un grand nombre de consommateurs.

De nombreuses études et chiffres illustrent cette "nouvelle" pratique qui consistent à rechercher de l'info sur les produits sur le web et ensuite de se rendre dans un magasin physique pour finaliser son achat :
- Plus de 67% à préférer rechercher en ligne et acheter en magasin « brick and mortar »
- 68% à comparer les prix en ligne avant de se rendre dans un magasin en briques et en mortier
- 58% à répérer où acheter avant se rendre dans un point de vente.
Source Getelastic

Capitaine Commerce met en avant les différentes motivations de ces consommateurs :
- Pour voir le produit de près
- Pour recevoir le produit plus rapidement qu’il ne pourrait être expédié
- Pour éviter de payer des frais de livraison - Pour ne pas donner d’informations personnelles en ligne

Si les raisons évoquées précédemment sont surtout les conséquences des limites/contraintes du e-commerce, je pense qu'on peut aussi en ajouter plusieurs qui sont elles des forces du web :
- Pouvoir faire son choix au préalable sans avoir à ce déplacer et donc ne se rendre en magasin qu'une fois son choix fait
- Vérifier la disponibilité de son produit en magasin. C'est un service qui est de plus en plus proposer par les enseignes click and mortar. Les client sont donc désormais sûrs de trouver leur produit en allant en magasin.
- Comparer facilement les produits entre les différentes enseignes (prix, caractéristiques techniques, ...). Le web offre un comparatif immédiat entre les différents marques et distributeurs.

Les raisons de préparer les achats sur Internet avant d'aller en magasin sont donc très nombreuses pour les consommateurs et pour nombre d'entre eux, ils utilisent l'un ou l'autre canal de manière complémentaire.
Dans ce cadre, les enseignes possédant un réseau de magasins et une présence en ligne (e-commerce notamment) ont un réel avantage car elles peuvent proposer un ensemble de services et informations très riches pour les clients et dans ce cas les 2 canaux de ventes sont bien évidemment gagnants!

dimanche, octobre 07, 2007

Les hypermarchés s'étendent sur le web

Face à l’existence et au développement des cybermarchés tels Hourra, Telemarket, Ooshop ou encore Auchan Direct, les grandes enseignes de distribution semblent vouloir développer leurs propres services de ventes en ligne via leurs réseaux de magasins.
En effet, ces derniers sont de plus en plus nombreux à proposer le passage de commande par Internet avec livraison à domicile ou le retrait en magasin « drive »

Je vous avais présenté dans un article précédent le principe du drive à travers l’exemple de Chronodrive. Je ne vais pas revenir sur les différents avantages qu’offre ce type de service que j’avais développé dans ce même article.

Mais à l’heure actuelle, où en sont les différentes enseignes? Et bien, elles n’en sont pas toutes au même niveau. Toutefois, elles semblent toutes aller dans la même direction. Si pour certaines, ce type de service en est encore à la phase de test, pour d’autres, c’est déjà un réel vecteur de ventes.
Zoom sur les différentes enseignes :

Intermarché : l’enseigne a lancé son concept de cybermarché : expressmarché.com en avril 2004 sous la forme d’un test auprès de 15 magasins. Le but était de vérifier l’intérêt de ce service.
Face aux retours positifs, l’enseigne a étendu ce concept à plusieurs magasins (une quarantaine de magasins début 2007). Mais Intermarché souhaite accélérer le développement de ce service pour atteindre 150 magasins fin 2007. Le site Internet propose environ 5000 produits et deux types de services : le retrait en magasin ou la livraison à domicile facturée entre 5 et 9 euros.

Auchan : l’enseigne nordiste (qui est aussi l’actionnaire de Chronodrive) a lancé son cybermarché de proximité sous le nom d’Auchandrive qui a ouvert son premier « magasin » début 2006. Aujourd’hui l’enseigne dispose de 3 magasins dans le Nord et d’un 4e dans la région parisienne à Plaisir. Ici, la commande ne peut se faire que par un retrait en magasin, avec un service totalement gratuit.

Leclerc : le distributeur vient, lui aussi, de se lancer avec expressdrive depuis la fin du mois d’août. Mais pour le moment, ce service n’est disponible que dans un seul magasin à Roques, près de Toulouse.
Là aussi, le client passe sa commande sur Internet et vient ensuite la retirer à une borne électronique au magasin. Si le client ne s’est pas présenté pour le retrait dans les 3 jours, la commande est annulée et il est remboursé moyennent 5 euros pour les frais de gestion. Ce service reste néanmoins totalement gratuit.
Leclerc a pour ambition de développer ce type de prestation dans une centaine de magasins.

Système U : il va tester un service de course en ligne auprès d’une trentaine de magasins.

Franprix-Leader Price : ils ont lancé début mai le site coursengo.com. Ce service démarre avec 4 magasins sur Paris qui permettent de couvrir 9 arrondissements de la Capitale.
Le site propose la livraison à domicile (facturée 7,90€ mais gratuite pour les commandes de plus de 160€) mais aussi le retrait de la commande directement dans le supermarché. Ce dernier service étant gratuit pour les commandes supérieures à 75€. Si ce service est uniquement disponible à Paris pour le moment, la volonté affichée est de s’ouvrir à d’autres magasins franchisés, notamment en Rhône-Alpes et PACA.

Les initiatives de cybermarchés de proximité ne manquent pas et le service de drive semble une alternative envisagée par toutes les enseignes. C’est un moyen efficace de faire disparaître les contraintes des cybermarchés classiques (nécessité d’être chez soi, prix de la livraison…). Avec ce service de « retrait en magasin », les hypermarchés se dotent d’un atout pour convaincre un plus grand nombre de clients.

Pour les enseignes de distribution, le développement de service de course en ligne avec retrait en magasin peut s’appuyer sur la force de frappe que constitue leurs réseaux de magasins qui maillent le territoire. Cette répartition géographique leur permet de constituer « un tissu de supermarchés virtuels ».
Une organisation idéale pour un déploiement rapide sur tout le territoire !

Je ferais prochainement une analyse de ces différents services (navigation, prix...).

Sources :
LSA, n°2007 "Regain d'intérêt pour les supermarchés en ligne"
Franprix-Leaderprice teste le cybermarché en ligne avec Coursengo
Intermarché deploie son cybermarché au niveau national

Un autre exemple en Belgique : Colruyt. A découvrir chez buzzinessman

vendredi, septembre 21, 2007

E-commerce et PME : perspectives et enjeux

le JDN a publié récemment un dossier à l'occasion de la Convention E-commerce sur les challenges du e-commerce pour les PME/TPE.
Ce dossier s'axe autour de plusieurs thèmes:

- La croissance de l'activité des e-TPE et des e-PME
- Les stratégies des PME/TPE à l'export
- Le choix de l'externalisation de la logistique
- Le rôle du paiementà crédit
- Le merchandising et les nouvelles technologies WEB 2.0

Un dossier intéressant pour recueillir quelques infos pour toutes les petites structures travaillant de près ou de loin dans le e-commerce.

Concernant la Convention E-commerce qui s'est tenue à Paris récemment, je vous invite à consulter le blog Wizishop qui publie un résumé de l'événement. Wizishop propose également une revue de presse complète de la Convention.

Des articles complets pour ceux (comm moi!) qui n 'y étaient pas...

vendredi, août 24, 2007

Convention E-commerce, Paris 2007

Les 11, 12 et 13 septembre prochains aura lieu la 4ème Convention e-commerce à Paris. Cette évènement rassemblera pendant 3 jours, les principaux acteurs du e-commerce en France.
L'occasion de récolter un maximum d'informations pour toutes les personnes qui s'intéressent de près ou de loin au e-commerce.

De grands noms du e-business seront présents : Yahoo, Google, Adobe, Trade Doubler, Mirago et tous les autres acteurs du référencement, de l'affiliation et du e-commerce...

Au programme pendant 3 jours, de très nombreuses conférences autour de grands thèmes :
- E-marchandising
- E-marketing
- Relation-client/fidélisation
- Solutions et services pour le e-commerce
- Logistique/transport
- Innovations/e-commerce métier
- Formation

Un rendez-vous à ne pas manquer pour ceux qui peuvent s'y rendre et en plus c'est gratuit!

Pour s'inscrire c'est par ici.

jeudi, juillet 05, 2007

Chronodrive : les clés du succès du e-commerce de proximité?

L'enseigne alimentaire Chronodrive a ouvert son 3ème magasin en juin dans l'agglomération nantaise.
Pour ceuw qui ne connaîtraient pas encore ce concept mêlant e-commerce et commerce de proximité, j'en avais déjà parlé il y a quelques mois ici. Pour résumé, vous faites vos courses sur Internet et vous venez les retirez dans un magasin physique quand vous le souhaitez.

Voici une vidéo pour mieux comprendre comment ça se passe (vue chez Thibault en provenance de chez JeanPhiGallet) :


Ayant travaillé là-bas pendant 6 mois en tant qu'étudiant, j'ai pu voir comment fonctionnait le système et je dois dire que je trouves ça vraiment efficace.

Selon moi, de nombreuses raisons font que ce concept va continuer à se développer car ils suppriment les contraintes des courses en magasin mais aussi celles de l'achat en ligne :

- Vous n'êtes pas obligé de faire la queue dans les supermarchés et de perdre 2 heures dans les rayons (même si certains aiment ça)

- Vous pouvez faire vos courses tranquillement de chez vous quand vous voulez.

- Vous n'êtes pas obligé d'être bloqué chez vous en attendant que le livreur passe.

- Vous ne payez pas de surplus pour la livraison à domicile.

- Pour les personnes réticentes à payer en ligne, vous pouvez régler votre commande à la borne quand vous venez retirer votre commande.

- Vous n'êtes pas contraint par une heure fixe de retrait (votre commande est conservée pendant 24h après l'heure de retrait que vous aviez choisi).

Je pense donc que ce concept possède tous les arguments pour se développer et faire émerger une nouvelle façon de faire ses courses même si comme le dit Nellio, il serait temps qu'ils se mettent à faire un peu de fidélisation maintenant qu'ils commencent à être bien connus!

mardi, mai 22, 2007

Supermarché virtuel de proximité : une nouvelle façon de vendre pour les petits commerces?

Je découvre via le blog de Thibault, un concept super intéressant (il ne me semble pas que cela existe en France, du moins pas sous cette forme là) : Poptotheshops. C'est en fait un supermarché virtuel de proximité qui se situe au sud du Pays de Galles. Ce supermarché on-line propose les produits des petits commerçants locaux avec la livraison à domicile : boucher, poissonnier, boulanger...

L'idée classique à la base (les supermarchés alimentaires on-line ne sont pas nouveaux : Hourra, telemarket existent depuis plusieurs années, mais il se démarque par son positionnement. En ne vendant que les produits des commerces locaux, le site maintient le lien entre le client et le commerçant tout en effaçant les contraintes d'horaires du magasin traditionnel. Comme le souligne Thibault, 36 commerces ont déjà rejoint le site et seulement un seul s'est retiré car il ne pouvait plus faire face au surplus d'actvité engendré, ce qui démontre déjà un certain succès (même s'il n'y a encore que 300 clients).

Pour les commerçants, l'intérêt est très grand. Ils peuvent rendre leur offre accessible en permanence et donc se démarquer des hypermarchés aux horaires d'ouverture souvent plus larges. Mais surtout, en se rassemblant sur une même plateforme, les commerçants augmentent fortement leur visibilité en permettant aux visiteurs de se rendre dans de nombreux commerces en quelques clics. De plus, les coûts de mise en place et de gestion sont nettement moins importants pour chaque commerçant puisqu'il n'a pas à supporter individuellement la gestion d'un site de vente en ligne.
Pour cela, chaque magasin présent sur le site reverse une commission de 10-15% sur ces ventes, ce qui reste assez intéressant compte tenu des débouchés envisageables.

Une des question qui se pose vis à vis de ce concept est la délimitation géographique. Poptotheshops semble déjà avoir intégrer cette question puisque Springwise explique que le système a été conçu pour permettre la création de nouveaux territoires de la taille d'un simple code postal jusqu'à la taille d'un pays.

Ce concept est vraiment intéressant car ils permet aux petits commerçants de s'initier à un nouveau canal de vente tout en limitant les risques financiers et sans risque de cannibaliser leur magasin. Mais cela prend encore plus de sens, si on envisage d'utiliser ce type de site comme un véritable outil de relation-client. En effet, en plus de l'activité vente en ligne, ce site pourrait permettre aux commerces de proposer de nombreux services à destination des clients : mise en avant d'évènements, d'offres spéciales, donner la possibilité aux clients de passer des commandes spéciales, à venir retirer en magasin (comme pour le boulanger par exemple)... Les possibilités offertes sont assez nombreuses et peuvent constituer une ressource de revenus non négligeables pour les commerces de proximité.

Leur accroche résume parfaitement l'intérêt de ce système :
"Bought locally, ordered on-line, delivered to your door!!!"

lundi, avril 02, 2007

Quel modèle économique pour la recherche locale communautaire?

Christophe Camborde, Président d'Agematis vient de publier une analyse de l'engouement pour les nouveaux services web 2.0. L'auteur s'interroge sur les modèles économiques qui entourent ces nouveaux projets. Il soulève notamment la "question" de la gratuité de ces services. Il résume très bien la nouvelle problématique du web 2.0 "le bénéfice client d'abord et la valeur ajoutée ensuite, après ou jamais".

Cette phrase résume assez bien le manque de visibilité qui accompagne souvent le démarrage de ces multiples services innovants, générateurs de trafic mais pas forcément de "cash".
Face à cet enjeu, l'auteur met en avant plusieurs sources de revenus :

- La publicité, bien évidemment, sur laquelle repose bon nombre de stratégies. Mais comme le dit très justement Michel de Guilhermier "Si on additionne tous les espoirs de revenus liés à la publicité des start-ups du web 2.0, on doit sûrement aboutir à 100 fois le marché de la publicité en ligne. Il n'y en aura donc pas pour tout le monde ! La publicité en ligne est un marché important, en forte croissance, mais il est limité."

- Les services en marque blanche : cela consiste à revendre son service à une autre entreprise. Mais dans ce cas, la question est de savoir si mon service peut être réellement être exploité par une autre entreprise et si je ne risque pas d'en perdre sa maîtrise globale et sa valeur ajoutée.

- La mise en place d'un système mixte payant/gratuit : l'Internaute aura accès gratuitement au service "basique" mais il devra payer (forfait, abonnement...) pour bénéficier de l'ensemble des prestations. C'est par exemple le modèle des réseaux professionnels type Viadeo.

il est utile d'appliquer ces différentes solutions au cas spécifique de la recherche locale communautaire. En effet, nombre de services viennent d'être lancés (j'en ai parlé ici et ici) et il va être intéressant de voir comment ces derniers vont pouvoir rentabiliser leurs projets. Si la demande vis à vis de ce type de service semble réelle, il apparait plus difficile de définir une source de revenus précise et durable.

Tout d'abord, la publicité peut être ici aussi une grosse source de rémunération. En effet,la possibilité d'y diffuser des publicités ciblées (géographiques, centres d'intérêt...) offrent de réelles perspectives de revenus.
La vente de ces espaces pub (et de couponing par exemple) peut réellement intéresser, comme l'explique Daniel Gergès, les petits commerçants/artisans/prestataires de services locaux. Ils vont pouvoir toucher une clientèle potentielle beaucoup plus large que celle habituelle et déjà intéressée (puisque elle a elle-même fait la démarche de recherche). Reste à définir le coût de ces espaces, sachant que les petits commerçants ne sont peut-être pas prêts à investir de gros budgets dans de telles opérations. Mais, l'élément fondamental est de réussir à vaincre les réticences que les professionnels pourraient avoir face leur exposition aux avis (parfois négatifs) des Internautes.
Seront-ils prêts à payer des espaces publicitaires sur des sites publiant parfois des critiques sur leur propre activité.

Quoiqu'il en soit, la première des choses pour tous ces nouveaux services est d'atteindre une taille assez importante (avis, services et commerces répertoriés...) pour que le visiteur y trouve un réel intérêt. Pour attirer les contributeurs, il est indispensable de se différencier en offrant un maximum de fonctionnalités facilitant et enrichissant la recherche. La simple publication d'avis n'ai sans doute pas suffisante. Dans ce sens, je trouve que Voozici se démarque un peu. Malgré une ouverture très récente (février 2007), le site propose déjà un Mashup Google Earth permettant de visualiser l'adresse recherchée, une blogbox (outil générant une carte de ses endroits préférés pour son propre blog ou site).

Pour ce qui est de la possibilité d'associer services gratuits et payants, cette solution semble plus difficile. En effet, l'Internaute vient avant tout chercher une adresse, un avis et il est quasi impossible de faire payer le visiteur pour y avoir accès. Les possibilités de rémunération pour ces services semblent vraiment se trouver du côté des commerçants. Plutôt que de rester simple spectateur, il serait vraiment pertinent de les impliquer dans le développement du service. Cityvox propose par exemple un espace personnalisable par les professionnels afin de présenter leur établissement et activité : offre, promos, horaires...Ainsi, ils deviennent des véritables acteurs de leur propre visibilité.
Mesmagasins.com va encore plus loin dans cette démarche en proposant aux professionnels de créer leur propre vitrine sur le site. Ainsi chacun dispose d'un espace où il peut détailler son activité, insérer des visuels, annoncer des évènements. Il peut lui-même gérer les mises à jour de sa vitrine. Mesmagasins.com permet ainsi aux petits commerçants de se doter d'un véritable outil on-line avec des investissements beaucoup moins lourd que pour la mise en place d'un "véritable" site internet.

S'il est assez difficile d'envisager de faire payer les Internautes, les sources de revenus pour ces nouveaux services semblent donc plus être du côté des professionnels (commerçants, artisans, services...).
Pour ces derniers, prendre le risque d'être exposer aux critiques des clients, peut être un réel facteur de différenciation.

mercredi, février 21, 2007

La Redoute se lance dans le CtoC

La Redoute vient de lancer un nouveau service à destination de ses clients. Ces derniers peuvent désormais vendre leur biens d'occasion (CD, DVD, vêtement) par le biais du VPCiste. Pour cela l'enseigne s'est associée à Priceminister.
Les clients ont donc la possibilité de remplir des fiches produits pour leurs propres objets et de revendre. La Redoute se place alors comme intermédiaire en prenant en charge la transaction et en reversant ensuite le montant de la vente à son client (en prenant bien sûr au passage une commission). Mais la livraison de l'objet reste à la charge du vendeur.

Avec ce nouveau service, La Redoute ne souhaite pas se laisser distancer sur le marché en pleine expansion de la vente entre particuliers. Elle se positionne en concurrent directe des 3 Suisses qui ont racheté en août dernier 2xmoinscher, autre grand spécialiste du marché CtoC.

Source : emarketing.fr

lundi, février 19, 2007

Browse Goods innove dans les catalogues en ligne

Une nouvelle interface e-commerce très originale découverte sur Capitaine Commerce : Browse Goods. Ce site de vente de chaussures reprend le principe de cartographie de Google Maps. Ainsi, on a une vue d'ensemble des modèles par catégorie avec possibilité de zoomer jusqu'à la sélection d'un modèle précis.

Complètement réalisé en Ajax, Browse Goods s'inscrit dans la lignée des nouvelles interfaces riches comme Endless. Mais contrairement à ce dernier, l'intérêt d'une telle innovation reste à démontrer.
En effet, même si la navigation offre un côté "ludique", l'efficacité en terme de ventes semble beaucoup plus limitée. Cette navigation risque sans doute de perturber bon nombre d'internautes novices.

Malgré tout, le concept annonce peut-être une nouvelle forme de sites e-commerce...à voir.

mercredi, janvier 31, 2007

Création d'un blog marchand avec 42stores

Découvert sur le blog de Thibault, une présentation intéressante de 42stores. Le concept est simple, donner aux internautes, la possibilité de créer rapidement un blog marchand avec des fonctionnalités complètes : création de fiches produit, paiement en ligne, présence du panier...Selon les créateurs, le but est de fournir "un blog ecommerce sans avoir les contraintes techniques".
Comme le dit Thibault, cela peut être intéressant pour les petits commerçants de faire un vrai test de vente en ligne tout en limitant les coûts. De plus, l'intérêt du blog marchand est réel pour les petites structures, c'est un moyen efficace de voir comment va être perçu son offre grâce au retour direct qu'offre ce type d'outil (commentaires des visiteurs). La version beta sera prochainement disponible. Vous pouvez déjà vous inscrire ici.
A découvrir aussi le blog.

lundi, octobre 30, 2006

Ohmybuzz, où comment réunir tous les commerçants

Fin novembre sera lancé un nouveau portail communautaire, Ohmybuzz. Ce nouveau site a pour objectif de réunir tous les types de vendeurs : on line, off line (possédant un "vrai" magasin) mais aussi les particuliers ayant des produits/services à vendre. Il permettra aussi aux vendeurs de communiquer sur des événements locaux, afin d'attirer du trafic. L'internaute se verra donc proposé un panel très large d'offres de produits et services y compris celles de petits commerçants (TPE, boutique) ayant jusque là une visibilité réduite sur le web.

L'intérêt de cette plateforme communautaire est de permettre aux acheteurs de noter les produits, permettant ainsi un classsement objectif des offres...

Le concept d'Ohmybuzz repose en partie sur une problématique, développé par ses créateurs : "Comment les commerçants (TPE, boutique) peuvent se faire connaître sur le web de manière peu onéreuse". Il faut bien reconnaître que peu de choses leur sont accessibles (site professionnnel, catalogue en ligne, publicité on line...). Ce nouvel outil peut donc être un canal intéressant pour eux.

Reste à savoir comment les "petits" commerçants vont percevoir cette nouvelle forme de communication et de vente. Pour une grande majorité, Internet reste encore un moyen de vente inconnu ou inenvisageable. Comment vont-ils accepter cette comparaison directe avec des produits concurrents? Vont-ils apprécier d'être "jugés" (par le biais des évaluations) par les Internautes? Comment vont-ils intégrés cette virtualité du contact? Ces questions méritent d'être posées quand on parle de commerçants habitués à travailler directement avec le client, à privilégier le contact et la quailté de service. Mais les "petits" commerçants ayant menés une réflexion plus large sur leur activité perçoivent de manière évidente, l'intérêt de ce nouvel outil pour eux. Ainsi, ils bénéficieront d'une visibilité identique aux grandes marques. Ils pourront toucher une cible beaucoup plus large, créer du trafic vers leur boutique. De plus, les évaluations des produits ( s'ils sont de qualité et compétitifs évidemment...) seront des facteurs de différenciation positive.

Pour les commerçants qui "oseront" franchir le pas, un concept comme celui de Ohmybuzz peut être un nouveau canal de vente très rentable.On constate, pour reprendre la phrase de Thibault, que "le concept utilisant l'interactivté du web pour créer du trafic vers des points de ventes physiques" semblent viable. Et c'est sans doute dans cette direction que les "petits" commerçants souhaitant se développer doivent regarder.
Reste à savoir combien d'entre eux franchiront le pas... une première réponse fin novembres sur Ohmybuzz.com.

Complément d'infos : blog d'Eric, Presse Citron